1. |
Ras la Casquette
03:26
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Ras la casquette
2015 et 67 au compteur, j'ai la piscine qui déborde
Il a trop plu et ça ne me plaît pas
Les loups à notre barbe sont entrés dans nos villes
J'aime Mark Smith et son Slam
On est tous des Charlie mais qui sont les Charlots
Dangereux d'être spirituel de nos jours ;
Mister dogme protégez nous...
Difficile d'être athée de nos jours
Si vous l'êtes, hâtez vous de raser les murs
Panurge compte ses moutons, dormez sur vos deux oreilles...
Restos du cœur marchent à plein régime
Pas bien les régimes en totalité...
Pas de sous, rien dessous, rien dessus non plus
Et dans notre dos on complote,
Haut de gamme, bas de gamme, tout a un prix
Paniers de crabes, magouilleurs et compagnie
Tous ces gens qui ne pensent qu'à leur carrière
Me laissent de marbre
Bas les masques, les Anonymous tissent leur toile
J'ai la piscine qui déborde, il pleut trop et ça ne me plaît pas
Mes boules Quiès me gènent, mais je vais les garder
Pour ne plus entendre les marteaux de tous ces enclumés...
Finis les ciels obscurs et voilés, je veux des matins clairs
Des lendemains qui chantent, la paix, bordel !!!
le 21 Janvier 2015
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2. |
A Califourchon
02:45
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A califourchon
Prisonnier d'ombre ou de lumière , je comprends mal le monde qui m'entoure...
Je suis un fruit du hasard, je suis né différent, enfin c'est ce que disent les gens...
Je croise leurs regards, un peu ailleurs un peu là, ils se détournent, je n'ose pas...
J'aimerais tant éveiller leurs yeux d'indifférence, leur montrer que j'existe
Dans cet univers étrange où les gens ne se connaissent pas
S'enferment à double tour dans leurs coeurs et leurs grands immeubles
Ils se parlent si peu, s'écoutent parler et ne se comprennent pas ;
Ai-je tort ou raison de vouloir vivre ma vie malgré toutes nos différences...
S'enfuir, mais pour aller où, toujours à califourchon sur un fil invisible
Avec sans cesse au fond de soi la peur de perdre l'équilibre...
Un jour je suis parti vers un autre ailleurs, je me suis envolé au gré du vent
J'ai ouvert les fenêtres et franchi nos miroirs au-delà des étoiles ;
Plus de prison, plus de larmes, plus d'ombre , seulement la lumière
Je n'ai plus de rêves qui m'empêchent de dormir car je ne rêve plus..
Pourtant saurez-vous un jour que j'étais seulement le reflet de vous-mêmes...
J'étais quand même un fruit du hasard, j'étais né différent, enfin c'est ce que disaient les gens...
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3. |
L'Indifférence
03:52
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L'Indifférence
Je me balançais sur ce bateau fragile
Fragile la vie, fragiles les îles
Coups de téléphone, assailli par les gens,
Les requins menteurs et les poissons volants
Et ce vent qui poussait tout le temps,
Qui gonflait les voiles de la fuite en avant
Loin de nos terres de pleurs et de misère
Ou l'on entend seulement les cris des enfants sans leur mère.
Et même si je pense à toi qui m'attends là-bas
Ma tête chavire en espérant tout bas
Une autre vie vers d'autres rives
De rêves fous de ballons ronds et de foules en délire.
Pourquoi suis-je né tout couleur chocolat
Une vie c'est si facile à effacer parfois
Je croise tous ces regards d'indifférence
Qui disent sans le dire qui es-tu et que fais-tu là
Je croyais qu'en chantant on avait la victoire
Qu'un jour on pourrait dire on a refait l'histoire
Sans canons, sans soldats, sans aucun militaire
Mais ils sont toujours là pour nous faire la guerre
L'homme a dessiné les frontières du Monde
Et son présent du futur n'a que faire
Mais méfions-nous de tous les sortilèges
Car l'homme malheureux effacera bientôt du monde les barrières.
Je ne comprends pas bien tout ce qui nous arrive
Pourquoi toutes ces feuilles que le vent éparpille
Et ces larmes d'enfants, et ces bourreaux tranquilles ;
J'avais oublié qu'on pouvait arracher toutes les pages de nos livres.
A force d'être trop et tout seul à la fois
On oublie bien souvent d'être seulement soi ;
Un homme à la mer, un homme à la mer,
Tendez vos bras pour un homme à la mer...
Juin 2019
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4. |
Silences
03:35
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Silences
Le silence est d'or, dort le silence
Accusés levez-vous
Coupables ou non coupables...
Edith, papillon volage
Rue des délices, court sur un nuage,
Une fleur à la bouche, des chansons plein la tête
La môme va chanter dans les camps de la nuit
Chevalier sans armure, Maurice l'impertinent
Condamné par les juges, grand sourire et fier canotier
Radio from New York
I am happy today, je dis la vérité
Atmosphère atmosphère, Arlette belle et fière
Paris dans la tourmente « si c'était à refaire je le referais
Je n'ai pas peur des hommes
Je n'ai peur que des rats »
Coco la costumière, Mata Hari dans ses rêves
Un parfum de scandale, blanche et noire à la fois
Madrid, the Channel et je file à l'anglaise
La française plane et le mystère aussi
Et Sacha, empêtré dans ses guêtres
Un génie égaré dans son costume d'homme
Ignorant des discours qui le mènent
Un peu sourd un peu muet à l'entrée des artistes
Bien sûr il y a eu Jean, et Baker la guerrière
Avec ses deux amours, son pays et Paris
Mais qu'aurions nous fait à la place
De ces hommes perdus, de ces amours infidèles...
Décembre 2014
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5. |
La Postérité
04:09
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La Postérité
Le mot postérité, mot abscons, peut-être hérité
De poste restante, mais pour combien de temps ?
Et que restera t-il de nous après l'arrêt de l' horloge du temps ?
J'ai regardé à travers la lucarne infernale qui sornette à tout va
La fête nationale du 14 etcaetera, celle des zigouilleurs et des zigouillés...
Celle de la Nation, défilé de défilants aux fiers drapeaux souvent tachés de sang...
J'ai vu sur les Champs Elysées, terme orgueilleux et barbare
Toutes ces fourmis qui marchaient à deux pattes
Et même pire encore, celles qui saluaient à quatre pattes.
Militaires, écoutez les discours inutiles, combattez sous la mitraille
Et tombez pour...pour quoi au fait ? pour la postérité...
Pourtant, je vous le demande, gardez-vous de trop marcher au pas...
A côté de tous ces fiers chars d'assaut, bêtises et consort c'est le mot
J'ai aperçu des chars plus petits, modestes traîneaux à roulettes
Avec des restes d'hommes assis sur leur derrière
Médaillés de fer blanc, ficelés dans leurs costumes bien repassés,
Raides comme l'injustice, fiers et fiers de l'être encore,
Félicités par des chefs et cheftaines bien planqués aux heures des combats...
Ne me parlez plus de cette engeance, de ceux qui mènent les troupeaux,
Ne réfléchissent donc t-ils pas le froc baissé sur la cuvette des chiottes
A toutes ces fadaises, à nous tous, pauvres gens que nous sommes
Qui voudraient vivre en paix , sans drapeaux, sans honneurs et sans gloire ;
Mais le temps n'a rien changé et ne changera rien à l'affaire, il faudra donc s'y faire
L'homme sera toujours l'homme, il finira par se perdre en chemin et fossoyer notre terre...
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Claude Villières France
Musique depuis de nombreuses années, divers groupes, musique pour le théâtre, musique à l'image et puis...j'ai écrit des textes que j'ai accompagnés de musiques que j'ai composées, jouées et enregistrées.
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