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Motus

by Claude Villieres

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1.
Ras la casquette 2015 et 67 au compteur, j'ai la piscine qui déborde Il a trop plu et ça ne me plaît pas Les loups à notre barbe sont entrés dans nos villes J'aime Mark Smith et son Slam On est tous des Charlie mais qui sont les Charlots Dangereux d'être spirituel de nos jours ; Mister dogme protégez nous... Difficile d'être athée de nos jours Si vous l'êtes, hâtez vous de raser les murs Panurge compte ses moutons, dormez sur vos deux oreilles... Restos du cœur marchent à plein régime Pas bien les régimes en totalité... Pas de sous, rien dessous, rien dessus non plus Et dans notre dos on complote, Haut de gamme, bas de gamme, tout a un prix Paniers de crabes, magouilleurs et compagnie Tous ces gens qui ne pensent qu'à leur carrière Me laissent de marbre Bas les masques, les Anonymous tissent leur toile J'ai la piscine qui déborde, il pleut trop et ça ne me plaît pas Mes boules Quiès me gènent, mais je vais les garder Pour ne plus entendre les marteaux de tous ces enclumés... Finis les ciels obscurs et voilés, je veux des matins clairs Des lendemains qui chantent, la paix, bordel !!! le 21 Janvier 2015
2.
A califourchon Prisonnier d'ombre ou de lumière , je comprends mal le monde qui m'entoure... Je suis un fruit du hasard, je suis né différent, enfin c'est ce que disent les gens... Je croise leurs regards, un peu ailleurs un peu là, ils se détournent, je n'ose pas... J'aimerais tant éveiller leurs yeux d'indifférence, leur montrer que j'existe Dans cet univers étrange où les gens ne se connaissent pas S'enferment à double tour dans leurs coeurs et leurs grands immeubles Ils se parlent si peu, s'écoutent parler et ne se comprennent pas ; Ai-je tort ou raison de vouloir vivre ma vie malgré toutes nos différences... S'enfuir, mais pour aller où, toujours à califourchon sur un fil invisible Avec sans cesse au fond de soi la peur de perdre l'équilibre... Un jour je suis parti vers un autre ailleurs, je me suis envolé au gré du vent J'ai ouvert les fenêtres et franchi nos miroirs au-delà des étoiles ; Plus de prison, plus de larmes, plus d'ombre , seulement la lumière Je n'ai plus de rêves qui m'empêchent de dormir car je ne rêve plus.. Pourtant saurez-vous un jour que j'étais seulement le reflet de vous-mêmes... J'étais quand même un fruit du hasard, j'étais né différent, enfin c'est ce que disaient les gens...
3.
L'Indifférence Je me balançais sur ce bateau fragile Fragile la vie, fragiles les îles Coups de téléphone, assailli par les gens, Les requins menteurs et les poissons volants Et ce vent qui poussait tout le temps, Qui gonflait les voiles de la fuite en avant Loin de nos terres de pleurs et de misère Ou l'on entend seulement les cris des enfants sans leur mère. Et même si je pense à toi qui m'attends là-bas Ma tête chavire en espérant tout bas Une autre vie vers d'autres rives De rêves fous de ballons ronds et de foules en délire. Pourquoi suis-je né tout couleur chocolat Une vie c'est si facile à effacer parfois Je croise tous ces regards d'indifférence Qui disent sans le dire qui es-tu et que fais-tu là  Je croyais qu'en chantant on avait la victoire Qu'un jour on pourrait dire on a refait l'histoire Sans canons, sans soldats, sans aucun militaire Mais ils sont toujours là pour nous faire la guerre L'homme a dessiné les frontières du Monde Et son présent du futur n'a que faire Mais méfions-nous de tous les sortilèges Car l'homme malheureux effacera bientôt du monde les barrières. Je ne comprends pas bien tout ce qui nous arrive Pourquoi toutes ces feuilles que le vent éparpille Et ces larmes d'enfants, et ces bourreaux tranquilles ; J'avais oublié qu'on pouvait arracher toutes les pages de nos livres. A force d'être trop et tout seul à la fois On oublie bien souvent d'être seulement soi ; Un homme à la mer, un homme à la mer, Tendez vos bras pour un homme à la mer... Juin 2019
4.
Silences 03:35
Silences Le silence est d'or, dort le silence Accusés levez-vous Coupables ou non coupables... Edith, papillon volage Rue des délices, court sur un nuage, Une fleur à la bouche, des chansons plein la tête La môme va chanter dans les camps de la nuit Chevalier sans armure, Maurice l'impertinent Condamné par les juges, grand sourire et fier canotier Radio from New York I am happy today, je dis la vérité Atmosphère atmosphère, Arlette belle et fière Paris dans la tourmente « si c'était à refaire je le referais Je n'ai pas peur des hommes Je n'ai peur que des rats » Coco la costumière, Mata Hari dans ses rêves Un parfum de scandale, blanche et noire à la fois Madrid, the Channel et je file à l'anglaise La française plane et le mystère aussi Et Sacha, empêtré dans ses guêtres Un génie égaré dans son costume d'homme Ignorant des discours qui le mènent Un peu sourd un peu muet à l'entrée des artistes Bien sûr il y a eu Jean, et Baker la guerrière Avec ses deux amours, son pays et Paris Mais qu'aurions nous fait à la place De ces hommes perdus, de ces amours infidèles... Décembre 2014
5.
La Postérité Le mot postérité, mot abscons, peut-être hérité De poste restante, mais pour combien de temps ? Et que restera t-il de nous après l'arrêt de l' horloge du temps ? J'ai regardé à travers la lucarne infernale qui sornette à tout va La fête nationale du 14 etcaetera, celle des zigouilleurs et des zigouillés... Celle de la Nation, défilé de défilants aux fiers drapeaux souvent tachés de sang... J'ai vu sur les Champs Elysées, terme orgueilleux et barbare Toutes ces fourmis qui marchaient à deux pattes Et même pire encore, celles qui saluaient à quatre pattes. Militaires, écoutez les discours inutiles, combattez sous la mitraille Et tombez pour...pour quoi au fait ? pour la postérité... Pourtant, je vous le demande, gardez-vous de trop marcher au pas... A côté de tous ces fiers chars d'assaut, bêtises et consort c'est le mot J'ai aperçu des chars plus petits, modestes traîneaux à roulettes Avec des restes d'hommes assis sur leur derrière Médaillés de fer blanc, ficelés dans leurs costumes bien repassés, Raides comme l'injustice, fiers et fiers de l'être encore, Félicités par des chefs et cheftaines bien planqués aux heures des combats... Ne me parlez plus de cette engeance, de ceux qui mènent les troupeaux, Ne réfléchissent donc t-ils pas le froc baissé sur la cuvette des chiottes A toutes ces fadaises, à nous tous, pauvres gens que nous sommes Qui voudraient vivre en paix , sans drapeaux, sans honneurs et sans gloire ; Mais le temps n'a rien changé et ne changera rien à l'affaire, il faudra donc s'y faire L'homme sera toujours l'homme, il finira par se perdre en chemin et fossoyer notre terre...

credits

released July 25, 2020

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Claude Villières France

Musique depuis de nombreuses années, divers groupes, musique pour le théâtre, musique à l'image et puis...j'ai écrit des textes que j'ai accompagnés de musiques que j'ai composées, jouées et enregistrées.

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