ELLES... Comment vous dire...Je les aime toutes ; blondes, brunes, rousses J'en ai vu de toutes les formes, de toutes les couleurs …. ça n'a pas été toujours facile; mais on a réussi à s'accorder Il faut dire que j'ai beaucoup donné de ma personne Leur image me poursuivait sans cesse le jour comme la nuit ; Mon apprentissage ne fut pas facile, même si j'y mettais tout mon cœur. Au début, d'un abord difficile, elles ne se laissaient pas faire Mais avec un peu d'expérience et beaucoup de doigté De la persévérance pour les apprivoiser, En passant de l'une à l'autre, elles ont fini par m'adopter... Je ne dirais pas que je fais ce que je veux d'elles Ce serait un brin prétentieux car elles restent rebelles Mais maintenant lorsque je les caresse et que je fredonne, Elles chantent avec moi, vibrant à l'unisson Et se laissent bercer au fil de mes chansons... Que demander de plus quand je les regarde tendrement Tour à tour , sages comme des images, offertes déjà, N'attendant qu'une chose, que je les prenne dans mes bras... Ce que je fais chaque jour qui passe, quand j'en ai encore la force et l'envie Mais j'ai toujours peur de frôler le mauvais endroit et qu'une corde ne casse... Evidemment ce sont mes guitares....but...What did you expect ?

COTY J'habitais alors la maison du bon dieu et des diables à la fois Plantée comme un décor au bord du Lot face à mon beau Cahors Mon enfance s'étirait, parfois ange ou démon Entre maman et Zozie ma grand-mère, mon frère et mes chansons Mes 45 tours, mon harmonica et ma guitare me tenaient chaud Même si l'hiver il faisait froid dans la chambre à côté... Contre la stupidité de l'adolescence, maman ne pouvait rien Elle préférait se taire, elle n'attendait rien, elle taisait son chagrin... Enfin j'aimais ma mère, mais pas comme un enfant ;  je voulais un père Sans le vouloir vraiment ; l'amour et la haine sont de proches parents... Et lorsque je m'endormais, bercé par la musique du dancing d'à côté Je rêvais de chansons, de voyages, de pays sans cris, sans pleurs et sans nuages Peu à peu, avec le temps la musique a enflammé ma vie ; Les copains musiciens et nos folles virées, les bals musette pour les Pierrots, les Colombines... Lorsque au petit jour je rentrais à Coty, la porte était toujours ouverte, Ma mère complice m'attendait patiemment sur le palier... Dès mon arrivée, elle remettait en marche la vieille pendule et son Tic Tac infernal, Ses ding et ses dong qui résonnaient comme un reproche à mes absences. Plus tard, j'ai fui vers d'autres horizons, d'autres apparences, mais j'ai toujours gardé Mon cartable débordant de ces souvenirs que l'on traîne malgré soi Tout au long d'une vie...

La Charentaise Mais où donc va le monde ma pauvre dame ?... nos grands-parents disaient alors la même chose Beaucoup poussent leur chansonnette, je vais donc moi-même vous parler des effets et des causes... Mais tout ceci à mots couverts, anonyme et masqué, bouche cousue, les mains pleines De... gel hypoallergénique avec agents hydratants, bactéricide, virucide... Mais que font nos dirigeants contre cette bébête immonde, insaisissable, Cette grippette originelle devenue fléau international... Sachez, braves gens, que les dieux ne sont pas ceux que l'on croit Humains comme vous et moi leurs yeux brillent derrière leurs grilles dorées Ils nous guettent, nous mènent à la baguette, ils dirigent leurs pions sur le grand échiquier Bien cachés au fond de leurs châteaux, prêts à s'enfuir vers des lieux pour nous inaccessibles, Ils mènent aussi ceux qui nous mènent, petites marionnettes qui ne savent que trop bien Le doigt sur la couture du pantalon, qu'ils finiront par être dévorés et qu'ils n'y pourront rien... Mais revenons à cette bébête qui nous embête, qui nous anonyme et nous sépare ; La TV prévient : Cinq fruits et légumes par jour, pliez vos bras et toussez dans vos coudes... Le vaccin n'existe pas, mais il est commandé, négocié par avance , honteusement acheté ; D'où qu'il vienne, des chauve-souris ou des poissons volants, Ou d'un Labo bien caché, petit virus pour commencer à nettoyer le monde ; Mais si c'est le cas, ils se sont bien gourés, ils auraient dû ressortir la grippe espagnole Origine inconnue malgré le nom ; entre vingt et cinquante millions de morts à travers la planète A défaut d'une bonne guerre qui remettrait les pendules à zéro... Mais où va le monde comme disait ma grand-mère, merde alors, la bébête dézingue les vieux Et danse avec les jeunes ? Quelle injustice !!! écervelés, inconscients en majorité Un pois chiche dans la tête ils profitent de l'été et de la fête Bas les masques, que les vieux se débrouillent, même si ce sont leurs grand-parents... N'oubliez pas, jeunesse sans cervelle, qu'un jour pas si lointain vous aussi serez vieux, Et que vous n'échapperez pas à une autre bébête venue d'ici ou bien d'ailleurs La planète est en feu, bientôt en sang, et que faisons nous, tous autant que nous sommes Vieux et jeunes pollueurs, fumette, produits de toutes sortes, ordis, tablettes, téléphones... On se code-barre, on s'anonyme et on s'empoisonne, chacun pour soi, Enfumons- nous et laissons nous enfumer ; mais où va le monde comme disait mon grand père... A quelle extrémité sommes nous rendus, que même la Charentaise, ce chausson si doux à nos pieds N 'est plus fabriqué et nous laisse pantois face à l'invasion de toutes ces infernales chinoiseries...

Frères  Ne noircissons pas le tableau, le tableau est déjà noir Ecrivons à la craie blanche que nous croyons en l'homme Ayatollah, Shiva, Allah, Bouddha, Dieu ou je ne sais quoi Je crois en toi ou peut-être pas Vous squattez le fond de nos cœurs mais mon cœur n'y est pas Ne me regarde pas comme ça, es-tu mon frère ou pas Entre arme et larme il n'y a qu'une lettre de différence Cette lettre n'arrivera pas car personne ne l'enverra Ai-je pris la bonne route mon GPS est en panne Mais n'aie pas de doute, suis le troupeau le berger te mènera Il finira bien par nous avoir celui-là, mon frère es-tu si différent de moi Ite missa est, j'ai bien peur que la messe soit dite Mais même si je ne crois plus en l'homme je voudrais bien croire en toi Croire en quelque chose pour une fois Pourtant je prie quelquefois pour gagner au loto ou à la tombola Pour ne pas souffrir, pour ne pas mourir, pour qu'on ne m'oublie pas... Frères êtes-vous si différents de moi ; l'univers et les planètes Qui a ordonné tout ça, ou bien est-ce le hasard ; à l'envers, A l'endroit ,vers quoi... tout droit, de travers, ou en zig-zag finalement...

L'attente Au fond de tes yeux je vois des nuages gris Au fond de tes yeux je vois la pluie Tu verras comme on se quitte, comme on se quitte Regarde sous le vent tout se glace et pourtant Les yeux bleus comme avant, les yeux gris maintenant Je suis l'enfant, l'enfant du temps passé, l'enfant du temps présent... Comment faire pour revenir en arrière On voit le temps, le temps passé, mais on le sait On passe le temps, on perd son temps, et enfin c'est le temps qui nous prend Je vois le temps passé, de temps en temps, de temps en temps Et souvent je m'envole, souvent ; je me rappelle tout ce temps ; Au fond de tes yeux je vois des nuages gris Au fond de tes yeux je vois la pluie Tu verras comme on se quitte, comme on se quitte Comment faire pour revenir en arrière On voit le temps, le temps passé, mais on le sait On passe le temps, on perd son temps, et enfin c'est le temps qui nous prend je m'envole, souvent ; je me rappelle tout ce temps ; Mais comment te le dire sans haine et sans colère Tu me dis : si c'était à refaire...prendrait-on les mêmes chemins ? Mais n'ayons pas de regrets, il est trop tard pour le dire, Laissons faire le temps, laissons le temps passer, et prenons le temps...d'attendre