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2037 et Demi
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2037 et demi
Une grossière erreur de dame nature a fait que rien ne dure..
Je suis plein de thune et grâce à mes carrés d'as
Je vends, je loue, j'achète, ; je suis beau et j'ai la fortune à mes pieds.
Je maudis, j'insulte, je critique; je rabaisse à plaisir.
Des fois j'ai la tête qui tourne c'est la faute à la terre qui tourne
Un de ces jours faudra que j'aille payer quelqu'un pour l'arrêter...
Grâce à mon fric je peux tout faire,
Mais c'est bizarre j'ai pas d'famille et pas d'amis.
J'ai voulu voir comment c'était ; j'ai loué un frère, un cousin, un martien ;
Une belle-mère aussi mais pas de femme c'est trop d'ennuis.
Je vais acheter une ville, d'ailleurs ça tombe pile
New York est à vendre ; les habitants, les taxis et la police aussi.
C'est le temps qui me manque ; acheter le ciel bleu
le ciel gris et la pluie ça doit pouvoir se faire aussi
Je suis entré chez Vend-tout location en tout genre
Pour acheter tout le temps le beau, le laid et même celui qui passe
ça m'a coûté un max mais je m'en fous j'suis plein aux as
Je m'suis payé tout le temps même celui qui se dérègle
Mon voeu s'est enfin exaucé la terre s'est arrêtée de tourner
Du coup tout s'est mis à tomber, tout s'est foutu par terre ;
A 2037 et demi tout était presque fini
J'ai rencontré la mort qui ne s'achète pas
Elle m'a dit tant pis pour toi fallait être plus économe
J'avais tout faux en somme puis le réveil a sonné et je me suis réveillé.
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Homonyme Anonyme
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Homonyme Anonyme
Alors que je commençais à voler de mes propres ailes, par une nuit de pleine lune
L'oeil à l'affût et la canine sanguine, je cherchais vainement quelqu'une à sucer goulûment.
Feminin, génération machin, peu importait le modèle...
Je gambadais autour d'un réverbère quand j'aperçus soudain derrière une fenêtre
Une jeune fluette allongée sur son beau lit blanc.
Bon sang, mais c'est bien sûr, il fallait que je la morde, c'était bien naturel
Mais au moment fatal ce fut la débandade; elle ne me disait rien, c'était bien là le drame...
De toute évidence, elle me laissait de glace; bon sang savait mentir...
Paniqué, vite fait je descendis par la gouttière en quête d'une meilleure affaire.
La dent creuse et la tête basse, dépité, je repris mon chemin; mais en traversant le jardin
Je vis avec surprise au milieu d'un carré de salade un légumineux coquin qui me tentait bien.
Il me dévorait des yeux, je lui rendis la pareille, et d'un commun élan on se croqua à belles dents.
Homonyme anonyme, féminin masculin, masculin féminin,
Génération machin, si je te raconte ça papa, c'est que je suis végétarien...
Si je suis différent, je me nourris quand même, et si au rouge sang je préfère le bio
Je dois vivre avec ça, cher papa Dracula...
Faut pas que je m'éternise, et si c'est mon destin, faut pas en faire un drame, j'assume avec délice,
Je suis végétarien...
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La Fille aux yeux verts
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La fille aux yeux verts
La fille aux yeux verts épinglée sur le mur
Suit de son regard étrange
La trace bleue qui fuit sur le papier.
J'ai cent fois griffé ton nom Mona Lisa sur cette page
Mais peu à peu tu disparais
Fuyant un miroir sans image...
Du fond de ma prison, prison de solitude, je t'ai ouvert ma porte
Tu es entrée, tu n'as pas dit ton nom
Je n'ai vu que tes yeux et ton regard étrange
Dehors le pavé froid, la nuit mouillée d'une lumière blanche
Je marche au hasard des visages et des voix
Je t'ai perdue et je ne vois que toi, que toi Mona Lisa...
Ref : Coup de cœur corps de femme
Corps à corps jeu d'échecs jeux de drames
Coeurs et corps s'enflamment
Bleus aux âmes citoyens...
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Sur l'écran noir
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Sur l'écran noir...
Je fixe mon écran pour un autre voyage
De faux pas en faux pas sur la toile je glisse
Je me gave de mots comme moi qui trébuchent
Wiki mon ami fidèle, distille vérités et mensonges
Ego je crois en toi, théorie du grand nombre
Comme les autres, transparents, images sans visage
Je croque dans ta pomme même si elle m'empoisonne
Gogol mon Big Brother qui me traque, me devine comme personne
Je ne te connais pas, peu importe à donf je te like
Mon Web, tes désirs, tes ordres et mes désordres
Je veux de la lumière, soleil des projecteurs
Mon écran, mon miroir, beau miroir suis-je encore la plus belle
Filme moi, mon amour, mon cyclope
Fais moi ton cinéma
Je veux crever l'écran, être reine du monde
Je vois le bleu du ciel à travers ta lucarne
Où tout et rien ne se passe
Virtuel ou réel en danger je confonds les deux mondes
Je n'ai rien à te dire, virtuelle de passage, je te le dis quand même
Je vis en transparence au milieu de mes bulles
Je trouve mon chemin au fond de tes nuages
Il faudra bien un jour brûler toutes nos idoles
Se regarder en face, se rencontrer enfin
Alors le Je deviendra Nous, ton visage près du mien...
Ref : La lumière se diffracte dans un prisme brisé
Les couleurs se mélangent
En aquarelles étranges qui partent en fumée
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Filles des Magazines
03:03
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Filles des Magazines
Laquelle de ces belles me prêtera son petit cœur
Pour que s'y plante la flèche de mon arbalète
Peu importe le flacon si j'ai l' ivresse au fond de son corps
Mais je pense qu'Arlette tu n'es pas prête à jouer à ce petit jeu là
Je vous parcours sans cesse, je vous effeuille à feuille
Je me glisse sous les papiers froissés de vos pages glacées
Et si j'ose croiser votre regard fixe dans des poses alanguies
Je n'y vois que le reflet de mes nuits d'impatience
Qui êtes vous femmes cataloguées ; quelle main, quel vent vous pousse
Quelle manne vous attire, vous qui marchez, fières indifférentes
Silhouettes diaphanes destinées à l'oubli d'une prochaine saison
Hiver, printemps, été, mois du blanc, que sais-je encore...
Mais laquelle de ces fausses belles fuira de son image
Laquelle d'entre elles me prêtera son joli cœur même si elle se fiche
De la flèche de mon arbalète
Mais je pense qu' Arlette tu n'es pas prête a jouer à ce petit jeu là...
REF : Entre les pages de mon cahier
Sous les tissus fins de leurs robes légères
Kaléidoscopes de formes et de couleurs
Sereines comme des reines en pose longue des magazines...
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Claude Villières France
Musique depuis de nombreuses années, divers groupes, musique pour le théâtre, musique à l'image et puis...j'ai écrit des textes que j'ai accompagnés de musiques que j'ai composées, jouées et enregistrées.
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